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Maguey

16 février 2011

Santa Sangre, le 18 février à la Cinémathèque

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Mexico, un garçon de 12 ans,  Fenix,  est magicien au « Circo del Gringo » que dirige son père Orgo, un lanceur de couteaux, alcoolique et bestial. Fenix est fasciné par sa mère, Concha, qui voue un culte à Santa Sangre, la sainte ensanglantée. Fenix a pour amis le nain Aladin et Alma, une équilibriste sourde et muette. Celle-ci a été élevée par la Femme Tatouée qui courtise Orgo avec vigueur sous le regard outragé de Concha. L’équilibre de ce petit monde ne tient qu’à un fil. En une nuit de fureur, la vie de Fenix va basculer…

Produit par le frère de Dario Argento, Santa Sangre n'est pas sans rappeler l'oeuvre du réalisateur italien. Comme à son habitude, Jodorowsky laisse libre court à son imagination, ses obsessions et ses fantasmes. Santa Sangre est un film foisonnant, extravangant d'une très grande profusion baroque.

La projection du film sera suivie d'une intervention sur les « Croyances et fêtes populaires au Mexique » par l'association Maguey

Sans être un film mexicain, Santa Sangre est truffé de référence à la culture populaire mexicaine, à travers les chansons des Mariachis et des Jarochos, les calaveras de la Fête des morts, les luchadores, les catcheurs mexicains, et bien entendu le culte de Sante sangre qui n’est pas sans rappeler celui de la Vierge de Guadalupe. D'origine chilienne, Jodorowsky a sans doute rendu l'un des plus beaux hommages à la culture populaire mexicaine en allant tourné place Garibaldi (le 'Pigalle' de Mexico) avec les habitants du quartiers.

Vendredi 18 février à 20h

35mm - VOSTF

Salle Juliet Berto - passage du palais de Justice

Entrée : 5 €

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31 mars 2010

Bienvenue sur le site de l'association Maguey !

L'Association Maguey a été créée le 14 mai 2009.

Son but est de rassembler toutes les personnes intéressées par la culture mexicaine autour de manifestations mettant en valeur la richesse et la diversité de ce pays.

Mail du groupe

31 mars 2010

Qu'est-ce que le Maguey ?

Le maguey est une plante symbolique du Mexique. Il est un des fondements de l'ordre social et de la vie ; comme le maïs et le nopal, il faisait partie intégrante de la culture des anciennes civilisations du Mexique. C'est la raison pour laquelle il s'agit d'une plante cosmogonique pleine de richesse et de sens.


Pour en savoir plus sur le Maguey , cliquez ici

31 mars 2010

Chants Révolutionnaires

16 novembre 2010 à l'Amphidice
l'association Maguey présente

http://amphidice.free.fr/Carabina161110/index.html

31 mars 2010

Musée Saint Romain en Gal

L'association Maguey à participer dans le cadre de l'exposition "Désires d'Éternité, rituels pour l'au-delà" présenté au Musée-Gallo Romain de Saint Romain en Gal - Vienne. Installation d'un autel familial (altar de muertos) par Marie-Noël Frey et Laura Ramos. Musique avec des chansons traditionnelles mexicaines autour du thème de la mort par Marlen Mendoza Morteo chant, Octavio Beltran percussions et Antonio Ruiz guitare. Exposition des figures squelettiques emblématiques de la satire sociale "Los Mojigangas" crées par Hugo Pélaez. Comptes en français/espagnol sur ce thèmes par Sandra Ricardez-Delly.

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20 mars 2010

FETE DU 17 SEPTEMBRE 2010

20 mars 2010

Activités du BCentenario 2010 à Grenoble

 

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L'association Maguey en partenariat avec API (EVE) et Salsa Eleggua vous propose de célébrer le bicentenaire de l'indépendance et le centenaire de la révolution mexicaine.

Le rendez-vous est donné le vendredi 17 septembre, dès 19h à EVE, sur le campus de Saint Martin d'Hères pour partager un repas typique mexicain et profiter de l'initiation de salsa et de la soirée.

 

   Les photos de la soirée du 17 septembre sont disponible dans l'album de photos

20 mars 2010

! Viva Mexico ¡ : le cri de l'indépendance mexicaine

hidalgo_21Septembre, le "mois de la patrie", le Mexique est en fête. Entre les commémorations historiques et les célébrations folkloriques, "el grito de la Independencia" (le "cri de l'Indépendance") est partout dans toutes les villes de la République, le 15 septembre, veille de la fête nationale. Ce rituel évoque l'appel que le prêtre Miguel Hidalgo lança le 16 septembre 1810 à un soulèvement populaire : ce fut le point de départ d'une longue lutte pour l'indépendance. Aujourd'hui, ce sont les "fiestas patrias".

La conquête espagnole du Mexique commença lorsque Hernàn Cortès, à la tête de seulement 550 hommes, arriva sur la côte près de l'actuelle Veracruz, le 21 avril 1519. Commencèrent alors 300 ans de domination espagnole. Le Mexique devint ainsi une des plus riches colonies espagnoles, et ceci dura jusqu'au début du XIXe siècle, lorsque commença le déclin de l'Espagne comme puissance mondiale. Le 16 septembre 1810, le prêtre Miguel Hidalgo initia le soulèvement par le célèbre cri d'indépendance, soutenu par les indigènes et une partie des créoles. Ils prirent la bannière de la Vierge de Guadalupe comme drapeau. En effet, rien n'unissait plus la population indigène que la dévotion à la Vierge de Guadalupe.

Le conflit dura onze années. Après Hidalgo, José Marìa Morelos prit la tête du mouvement d'indépendance. Guerrero continua la lutte. Iturbide, général espagnol, fut envoyé pour arrêter Guerrero mais, pensant que le Mexique devait devenir un pays indépendant, il arriva à un accord avec Guerrero. Il y était mentionné que le Mexique devenait un pays indépendant mais également que l'Eglise catholique y détenait certains privilèges et que les créoles y étaient l'égal des Espagnols.

Le 24 février 1821, ils signèrent un traité appelé "Plan de Iguala" qui marque la fin de la guerre d'Indépendance.

20 mars 2010

1910 : la Révolution mexicaine

villa_zapataLa révolution mexicainea commencé en 1910 par une révolte contre le pouvoir dictactorial de Porfirio Diaz qui durait depuis 40 ans. La période de 1910 à 1920 a été une phase de lutte permanente pendant laquelle un million de Mexicains sont morts. C'est une succession de coups d'Etat, de dictatures et de périodes de République où apparaissent les personnages de Madero, Huerta Carranza. En particulier, Huerta installe une dictature qui déclenchera une guerre civile menée par quelques figures emblématiques telles que Pascual Orozco et Pancho Villa dans le nord du pays et Emiliano Zapata dans le sud. Ceux-ci ne se contentent pas de réclamer l'instauration d'un régime parlementaire, mais exigent également une profonde réforme agraire...Cette période se termine par l'assassinat de Carranza et l'avènement au pouvoir d'Obregòn. Après l'assassinat de ce dernier, le président Calles, créera en 1929 le Parti national révolutionnaire, rebaptisé Parti révolutionnaire institutionnel ou PRI en 1946. Ce parti se maintiendra au pouvoir pendant plus de 70 ans...

29 octobre 2009

Les "Posadas"

Les "Posadas" sont des fêtes qui commencent à partir du 16 décembre neuf jours avant Noël, pour se souvenir du pèlerinage de la Vierge et l'enfant en quête d'une âme charitable qui veuille bien leur donner la "posada", c'est à dire les héberger.

 

C'est un rite de l'hospitalité, qualité propre du peuple Mexicain. D'origine religieuse, cette célébration est devenue une fête populaire. D'abord, il y a les prières et chants, autour de la crèche mexicaine, où les bergers sont habillés en bergers indiens et le paysage biblique est converti au paysage mexicain traditionnel, les pèlerins qui s'acheminent vers Bethléem étant des "aguadores"

(porteurs d'eau), "pulqueros" (ceux qui extraient le suc de 1'agave), "vaqueros" (ceux qui conduisent le bétail) etc.

 

Après, on fait la procession, avec une petite crèche portative, qui est dans les mains de deux enfants, les plus jeunes de la maison ou de la communauté. Parfois, les personnages sont en chair et en os, avec des villageois habillés en pèlerins, déguisés en Saint Joseph et la Sainte Vierge, et qui parcourent le village à dos d'âne, suivis des gens qui chantent, qui s'amusent, etc. Pour la procession, il faut toujours des bougies, c'est une fête qui a lieu dans une cour, dans la rue, etc. Après la procession, on commence les chants traditionnels proprement dits de la "posada", les gens se divisent en deux groupes, ceux qui "habitent" la maison, qui sont dedans et ceux qui demandent la "posada" dehors.

 

D'abord, ceux qui sont dehors demandent la "posada" en chantant. Ceux qui sont dedans refusent l'accueil deux fois, en faisant siennes les paroles dures de l'égoïsme, mais à la troisième fois, à la troisième porte, on reconnaît les pèlerins, on leur ouvre les portes "de la maison et du cœur", et ils entrent suivis de tout le monde, ce qui est le moment de la joie des enfants; on allume les lumières "des étoiles de Noël", on chante on donne des friandises, et enfin, on va vers la "piñata", grande cruche en argile recouverte de papier coloré, qui est le moment le plus attendu par les enfants, puisqu'ils savent qu'il y a toute sorte de bonnes choses à l'intérieur de ce grand jouet qu'on doit essayer d'atteindre et casser tout en ayant les yeux bandés.

 

Les essais de chaque enfant, qui a le droit de tenter sa chance trois fois, sont accueillis par des cris de joie, de chants:


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"Vas y, ne perds pas le nord,

mesure la distance qu'il y a..."

"Cette 'piñata' n'est pas chère

mais elle possède un grand don

les enfants sages peuvent la casser

mais les autres pas d u tout .."

 

"Dans la nuit de la 'posada'

la 'piñata' est le meilleur"

 

"Je ne veux pas d'or,

je ne veux pas d'argent...

Ce que je veux c'est réussir

à casser la 'piñata ! "

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